Estampe miniature utilisant diverses techniques, l’ex-libris est généralement collé en début de livre pour en indiquer le propriétaire. Si l’ex-libris gravé naît en Allemagne vers 1450, il faut attendre le milieu du XIXe siècle pour qu’il connaisse un renouveau : considéré comme une forme d’art, il devient alors objet de collection. Il témoigne, de manière originale, des goûts et de la personnalité de chaque individu. Des sociétés de collectionneurs se constituent à travers l’Europe entière, comme par exemple l’A.B.C.D.E. (Association Belge des Collectionneurs et Dessinateurs d’Ex-Libris), créée en 1909 sous la direction de l’artiste bruxellois Louis Titz. Le premier graveur belge à avoir réalisé des ex-libris modernes est Félicien Rops : il en aurait produit une trentaine. D’autres artistes s'intéressent également à cette nouvelle forme artistique : citons Fernand Khnopff, Adrien de Witte, Louis Titz et Armand Rels. Mais ce sont les Liégeois Auguste Donnay, Emile Berchmans et Armand Rassenfosse qui, très rapidement, se distinguent par leur importante production d’ex-libris.

Singulière de par sa nature et sa rareté,  une grande  collection d’ex-libris est conservée au  musée Wittert ( belgique )